jeudi 20 mars 2008

Erratum...

... c'est le 8ième album qui sort, pas le 9ième !! bouh le mauvais...

bon, sinon, petite expérience de samedi dernier... j'ai refait du vélo !!!!!! si si !!! après 10 ans sans en avoir fait, et 5 ans de bécane (scooter puis moto) entre temps .... oh lalaaa... si vous aviez pu voir ça... y avait bien 5 à 10 minutes pour video gag !!!

ça commence devant la maison... le vélo est sur le trottoir, je monte dessus et tente de pédaler pour passer la route... échec, j'ai l'impression qu'il va s'écrouler sous moi !! sisi !! je baisse la selle, je le pousse sur la route, je remonte dessus et là, j'ai peut-être une bonne seconde avant de comprendre qu'il faut que ... je pédale !!! je m'écrie : "il est où le moteur ??!!??", ce qui fait rigoler le gamin du voisin d'en face, lui même sur son vtt... je rigole, je me lance, difficilement, ça tangue, et je pousse sur les pédales... je suis tellement habitué aux 280 kilos de la harley que j'ai vraiment l'impression que mon poids va le faire plier !!! c'est tout léger et tout petit !! et pis la selle, elle est petite la selle, et elle fait mal au cul en plus !!!!
Et les vitesses, ... moi le biker, je tourne la molette comme je tournerai la poignée des gaz ... et voilà que je pédale dans la semoule !! pffffff et ensuite... aaaah, la petite, toute petite côte sur laquelle je m'élance me fait souffler... c'est dur... je m'essouffle... et les vitesses ? ça marche comment les vitesses ?... et là j'ai du mal, mais j'ai du mal... à grimper !!
quel est l'imbécile qui a dit que le vélo ne se perd pas !! ben si, ça se perd !!!! non mais... bon ça revient, hein, mais bon... grumpfff...
Un peu boulet quand même le neeko !!!??

Sinon, je me suis rendu compte, hier matin, en allant au taf, que les motards, et plus généralement les 2 roues motorisés, sont les plus contents d'aller au boulot !! sisi !!
hier matin, je suis parti plus tard, et sur le périph, ça roulait... ça roulait bien même !! Et autant les voitures sont devenues "raisonnables" (cad qu'elles se limitent à un petit 80 km/h à causes des radars qui prennent de face), autant nous autres roulons comme bon nous semble quand la route est "libre"... et donc, ça fonce !! heureux d'aller vite, de faire la nique aux limites étatiques !! et du coup, "pressés" et "heureux" d'aller au taf... quelle ironie quand même !! nous sommes de pauvres victimes finalement... l'employeur exploite misérablement l'engorgement de la région parisienne... ils doivent être heureux tous ces patrons, qu'on s'achète des gros cubes, des trucs qui se faufilent, qui vont vite... aaah !!! les enfoirés... parce que je suis camé de bécane, je me précipite au taf, comme un jeune con de cadre dynamique et zélé !!!! BEURRRRKKKKKKKK !!!!!

lundi 17 mars 2008

Litteul..

... Kevin est (bientôt) de retour !!
le numéro 9 est attendu en janvier 2009, mais 4 planches sont déjà à lire dans le nouveau journal de BD :

... en ce moment, je me relis toute la collec'... et je pouffe de rire !! ouiiii je pouffe !! Depuis que j'ai découvert, j'ai piqué des répliques passque je les aime bien, comme :

"je crois que c'est Confucius qui a dit un jour : les crêpes, c'est comme la pizza et le sexe, même quand c'est pas top, c'est déjà géant !"

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sinon, à part ça ce matin je suis parti avec un gilet fluo sur le dos, taggé AxaPrévention & Club14.
j'avoue que ça fait pas un style terrible, surtout sur une Harley, et ça flashe vraiment beaucoup... d'ailleurs au début, je ne vois que ça dans les rétros ! un orange fluo, qui occulte tout !
Je l'avais mis pour 2 raisons :
- j'ai une fuite dans mon cuir... vers le bas de la fermeture, quand il pleut, ça passe, et du coup ça mouille le pull et le tshirt... c'est pas top, ni géant, et ça m'emmerde plutôt... je me suis donc dit que plutôt que de mettre par dessus une veste supplémentaire comme je fais parfois (imaginez un tshirt sous un pull camionneur sous un cuir épais sous une veste de pluie imperméable !! un vrai biben-"dom" - pour les amis lecteur du lanfeust mag !) , plutôt que ça, un petit gilet empecherait d'avoir cette fuite
- le côté sécurité, se faire voir par jour de pluie...

sauf que :
- au départ c'est génant (les rétros reflètent trop de lumière)
- je me suis senti idiot et totalement ridicule
- les 2 points précédents ajoutent au danger de la route car monopolisent bêtement l'attention
- enfin je n'ai pas vu (senti) d'amélioration de conduite de la part des automobilistes...

... je ne suis certe pas encore habitué, et la première chose que j'ai faite en arrivant au parking du boulot, j'ai enfourné rapidos le gilet dans mon sac à dos... hihihi... ça me fait penser à Chacal quand il arrive devant le Local avec son bol, freine devant un reporter caméra à l'épaule, et demande ensuite à celui ci de refaire la scène sans ce bol, sa réputation étant en jeu !!

... ensuite, je pense qu'il faudrait que je colle un logo plus sympa sur le devant et dans le dos... un truc plus "rebelle" quoi...

... maintenant, c'est sur, c'est plus visible... je crois quand même qu'en ville cela doit être plus efficace... on limite les risques dans certains cas... en revanche ça ne retire aucun danger dans les cas suivants :
- la personne déboite sans regarder autre partque devant lui
- à un stop/feu, le motard qui suit un véhicule qui tourne, n'est pas vu de la personne d'en face qui s'engage de suite derrière la véhicule
- les feux et stop grillés
- une conduite à risque (pour le 2 roues) : rouler à donf et comme un furieux ne sera pas compensé par le gilet
etc...

bon, donc, avis aux amateurs, j'attend les suggestions pour les logos sur le gilet...

jeudi 13 mars 2008

Quand...

... la fatigue nous tient.

plusieurs axes... quand on roule beaucoup, j'ai pu remarquer l'existance des trous noirs... ces moments d'absence complet lors d'un trajet... récemment, je me suis aperçu d'être arrivé à Evry, alors que dans ma mémoire, j'étais resté au niveau d'Orly... quelle bizarre impression, sans souvenir aucun, de ces dizaines de kilomètres... la réaction première est la stupeur... ensuite une inquiétude, farouchement repoussée par la réalité suivante : tout va bien, tout s'est bien passé, j'ai repris mes esprits, et je suis toujours sur ma moto... j'ai déjà ressenti ça auparavant, même en voiture, sur des trajets identiques et fréquents... est-ce la fatigue ? est-ce l'habitude et la monotonie ? un étrange mélange des 2 ?

la fatigue à moto est un élément qui m'inquiète fréquemment, au même titre que les soucis ou l'euphorie... bien que je remarque que cette fatigue a la propention de m'empêcher de lutter efficacement contre les pensées parasites que représentent les soucis et l'euphorie...

j'en ai des exemples réguliers, où je me sens assailli d'idées, de réflexions, de ruminations, qui occupent mon esprit et brouillent mon attention... ce matin n'a pas fait d'exception... boulot intense, journées précédentes longues, projection de l'ordre des travaux à terminer, un problème de compteur d'eau avec fuite potentielle à la clé, et plus généralement (c'est la suite logique de la projection), l'entretien de la maison, la gestion du capital financier, les dépenses en cours, celles à venir, les petites taquineries avec mon amoureuse, les rapports familiaux et amicaux, ... et ainsi de suite, comme un effet papillon... du coup, le monde dans lequel je me suis lancé vers 7h45, à base d'asphalte, de voitures, de gens endormis, de freinage, de changement de vitesse, de signe de mains, de bouchons, et j'en passe, un monde bien physiquement présent, ce monde devient un monde impalpable, fantôme, fait d'esprits...
Alors forcemment, quand la bulle éclate quand le conscient reprend la main parce-que ça freine devant... il y a un petit moment, très court (mais encore trop long), d'incohérence...

je me demande comment, dans quel état je vais être après l'accouchement de notre petit, pendant les premières semaines de reprise de boulot... bouh... bah... on verra bien... pas le choix...

maintenant, je ne suis pas le seul je crois... récemment, j'ai eu plusieurs exemples, comme celui du petit monsieur devant moi, qui aborde le rond point devant nous, et qui décide de le prendre en sens inverse pour aller plus vite vers la sortie qui mène à l'autoroute... si si...

ou encore le petit monsieur d'hier, "warnings" enclenchés, bien engagé dans la sortie porte d'orléans, qui une fois m'avoir vu passé, décide de faire marche arrière, en pleine heure de pointe, pour reprendre le périph... si si...

croyez-vous que la fatigue est à l'origine de ces phénomènes ? ... je ne sais pas... je reste perplexe malgré tout...

et pour finir, une petite pensée pour le film "Paris", de Cédric Klapisch, que j'ai beaucoup aimé, mais qui m'a laissé un vieux moment d'angoisse, qui ne m'a quitté que récemment... je pense que la scène de l'accident ne va laisser aucun motard indifférent, malgré le fait que le risque est admis tacitement. J'adore ses films, car toujours très vrais, avec une exacte projection de ce que nous sommes vraiment... et ce passage, même si je l'avais senti venir, je l'ai pris comme une claque, violente... mes angoisses sont remontées plein tube à la surface, le sentiment d'être vivant redevenu tellement fort qu'il en fait mal... plus d'insouciance, plus de fanfaronnade... on se sent marcher, penser, respirer, embrasser et être embrassé comme jamais... le boulot devient futile, l'argent aussi... et l'envie d'en profiter est étourdissante, le regret d'une dépense importante pour une vieille envie devient justifiée par le fait de ne pas avoir à le regretter par la suite... bref, je suis parti tous les matins avec ces images en tête, luttant pour reprendre le dessus... je suis sensible, avec mes peurs, notamment, celles de ne plus exister, de ne pas avoir fait de ma vie quelque chose qui me laisse satisfait et enclin à laisser tourner la planète sans moi... (regarder un documentaire sur la mort du soleil et de notre monde me terrifie par exemple) ... mais faire de la moto reste pourtant un des plaisirs les plus immenses que je vive régulièrement, comme le sont la musique et l'amour...

l'être est curieux... tout dans la contradiction et l'incohérence ? ...

mercredi 5 mars 2008

Machine...

... à café :

"T"(goguenard) : "hé Neeko ! y roule bien ton engin agricole ? T'as pas reperdu de boulons ?"

Neeko (moqueur) : "haha ! nan, et mon tracteur t'a fumé samedi dernier... t'as déjà oublié ?"

"T" (pensif) : "hein ? ah ouaip, tu m'as fait peur d'ailleurs, la caisse venait vite ! déjà qu'on était à xxx sur le periph' !!"

Neeko (stoïque) : "ouaip, bah, j' l'ai aperçu dans mon retro, elle devait filer la bourrique, vu notre allure !!"

"S"(hillare) : " c'est passé quoi, ... on est motard !!"

"T" (malicieux) : "t'as attaqué toi ? - hein ? ben non et toi ? - Joe, une triple dose !! hahahaha"


sic

[en semaine, autour d'un kawa brulant - les touillettes se déforment tellement c'est chaud - évocation d'un retour à la maison, un petit samedi vers 6h30, après une opération informatique d'envergure... une nuit blanche en somme... nuit blanche // somme ?? hihihi]

mardi 4 mars 2008

Le ciel...

... me fascine ! J'adore regarder le ciel, ses couleurs, changeantes, métamorphes... et ce soir fut un festival... C'est à l'heure avant le coucher, quand le ciel s'est purgé de ses larmes de géant, avec un vent du nord... le soleil est orange, sanguin, et va me jouer des scènes fantastiques... tout d'abord Paris, Paris et son arc de triomphe dont je roule dans l'axe avant d'attaquer le périph'... le soleil chatoie et joue sur les façades blanches de l'arc, et fait miroiter les toits encore humides de part et d'autres... Paris me plait quand elle brille comme cela... ensuite, le ciel s'embrase, littéralement, déploie ses ailes rouges sur un fond gris, et donne une image saisissante derrière une barre d'immeuble... inquiétant, sinistre, comme si un feu gigantesque s'élançait vers le ciel, de manière à rendre encore plus effrayants ces immeubles.. et pourtant, c'est beau, les couleurs, c'est du vrai, du magique, car à côté, peut-être 10 kms plus loin, le ciel est rose et bleu pâle, délavé, couches de pastel, striée de blanc rosé, et effiloché comme si un de ces géants du cosmos avaient trempé un baton de sucette, et tourné, tourné, tourné, pour en arracher des lambeaux comme de la barbapapa !! c'est beau, c'est majestueux, et je lève le nez, aussi souvent que possible (coup de chance, c'est les vacances, et la route est plus libre que le reste du temps).
...
Et puis, soudain, au bout d'une courbe, cachée derrière un pont, se dresse une montagne... le Mont Blanc, les Alpes que j'aime, quand l'orage est passé et que le ciel se dégage, que les nuages délaissent les cimes, et qu'ils se dressent, tels des miroirs exceptionnels, blancs de neige et de glace... les strates de nuages, énormes masses humides, se sont façonnées à l'image des Alpes... la base, colossale et grise dans le soir naissant, et petit à petit, des sommets naissent, ça et là, et reflètent du rose, du bleu, et du violet, et s'élèvent dans le ciel, imposants et si beaux... c'est magique, et je prend un plaisir énorme à les regarder, je ne m'en lasse pas...
...
Enfin, les ombres prennent possession du monde qui m'entoure, le ciel redevient noir et menaçant, un Colosse a encore trempé, une dernière fois, son baton pour une ultime gourmandise, avant d'aller jouer de l'autre côté du monde... et les ombres prennent place, et me livrent encore une fois un paysage particulier, toujours unique, où les arbres deviennent des traits d'un noir d'encre, les poteaux électriques se découpent, si nets et pourtant si insaisissables, comme si un autre monde, celui de la Nuit, engloutissait et ouvrait des portes invisibles sur les champs... j'aime ces noires découpes sur un fond encore clair par endroit... puis le froid, la nuit et les nuages emplis de pluie prennent toute la place, vainqueurs inéluctables aujourd'hui... j'ai froid, le vent du nord me pousse à filer de travers, et la menace imminente me fait rentrer la tête dans les épaules, épaules que je dégage en arrivant dans notre petite rue, heureux de ne pas avoir été mouillé ce coup ci...

ps : ce matin m'a apporté un message, au cas où je n'aurai pas bien saisi les 3 derniers mois : une vingtaine de cigognes, le bec vers le nord, se détachaient nettement, de leur plumage blanc, dans les champs bordant notre petit village... une pluie de bébés filles et garçons, qui vont être amenés dans nos chaumières cette année... mais je n'ai pu voir nettement le mien...