lundi 23 juin 2008

Venezuela...

... me voilà !!! non je rigole, j'ai pas le temps, et ma harley, je ne la crois pas amphibie, bien que cette année, on a eu un bon entraînement !!

par ce temps magnifique, avec une fiesta de la musica magnifique et exceptionnelle, un bien beau week end ma fois, et une petite baisse du gazoil... l'été commence bien...

bon, le Vénézuela, on peut aussi le lire :

"De l’essence à 4 cents le litre...

Qui a dit que l'essence est devenue un produit de luxe ? Il est en effet tout à fait possible d'en trouver à 4 cents le litre !...Bon, certes, il vous faudra aller faire le plein de votre sage – trop sage... – monospace ou de votre coccinelle tunée au Venezuela mais il s'agit bien effectivement du prix à la pompe à Caracas ; et encore, il s'agit de cents de dollar...L'exemple est certes extrême mais force est de constater qu'un très grand nombre de pays de part et d'autre de la planète subventionnent, dans des proportions très variables, les prix du carburant : ainsi, l'essence vaut 0,7 dollar le litre au Mexique et 1,1 dollar en Colombie, pays limitrophe du Venezuela ; un vrai rêve de contrebandier !...Une telle générosité s'explique en fait assez bien : premièrement, les routiers sont sympa, cela va sans dire !... Deuxièmement, de telles subventions contribuent, assez efficacement il faut bien le dire, à acheter la paix sociale. Troisièmement, et c'est un corollaire du point précédent, ce système permet de limiter les dérives inflationnistes dans des pays structurellement exposés à ce type de risque.Ceci étant posé, l'envolée des cours du brut commence à rendre l'ardoise douloureuse pour les finances publiques de nombre de pays : ainsi, le budget mexicain devrait être ponctionné à ce titre de près de 20 milliards de dollars cette année ; et, en Colombie, les subventions drainent d'ores et déjà plus de 3 % du PIB...Nombre de pays, en Asie notamment, commencent donc à remettre en cause un tel système qui, par delà son simple coût, présente de graves effets pervers : d'une part, il encourage le gaspillage (la consommation d'essence a été multipliée par 2 en 5 ans au Venezuela), la pollution, les embouteillages... D'autre part, il atténue considérablement l'élasticité-prix de la consommation de carburant : entre les subventions des pays pauvres et la fiscalité des pays riches, on estime qu'une hausse de 100 % du cours du baril se traduit par une hausse de 20 % seulement du prix moyen mondial à la pompe...Et dire que – presque... – tout le monde croit que l'on vit dans une jungle capitaliste..."

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