Anecdotes...
... de ses derniers jours !!... cela va du petit chien coloré façon caramel au beurre salé, qui du haut de ses 20 cms, a tenté l'attaque de la vilaine moto qui le dérange, avec son aboiement étranglé de frayeur... il a trop vu Les Aristochats lui !! et de mon côté, imaginez une bulle au moment où je passe le coin de la rue : "mon Mr Hide qui fait demi-tour et lance son moteur plein pot pour rouler sur la pauvre petite bête terrorisée !!"... si si, j'y ai pensé !! et j'ai rigolé tout seul en retirant mon casque après !! rroo c'est paaas bieeen !!! (non, pas la SPA merci !!!)
... Cela passe aussi par un soir au ciel plutôt clean, un brin délavé, avec une route qui sèche son asphalte, heureuse de pouvoir livrer aux motards un ruban propre et sec... avec à la clé, une sorte de bien être, emmitouflé, ramassé sur mon sportster, le reste de soleil sur le visage, à pouvoir regarder un bout d'horizon, et sentir les odeurs environnantes, par exemple un cigare en suivant une voiture fenêtre conducteur légèrement baissée, une odeur de gateau en passant auprès de quelques fabriques alimentaires, ou aussi bien un "potofeu" (lol), et encore l'odeur des champs qui remontent avec l'humidité du soir, ou enfin, ... tout autre odeur nauséabonde livrée par l'homme dans cette bagnole devant (il a du mourir au volant le mec !! ahahaha !!) ... sisi, c'est vrai !!
... cela continue au travers ces couchers de soleil, toujours par ce même temps dégagé, rares ces jours-ci... avec le vol d'oiseaux groupés qui passent au dessus des champs... avec cette tranquilité imaginée dans les fermes avoisinantes... et avec l'envie naissante d'un bon feu en rentrant...
... cela pourrait se terminer par la certitude qu'être motard, malgré tous les désagréments dus aux intempéries actuelles, le gel, la pluie en cascade, le vent en bourrasques violentes qui tentent de nous mettre à terre, par surprise... et j'en passe ... d'être entier, d'être présent dans ce monde, car les sentiments perçus à ces moments là sont tellement pleins, presque violents, à se sentir lié à la nature, avec la sensation de se mesurer à elle, et d'être là à résister, et à s'endurcir... j'ai toujours été chétif étant petit, fragile, malade à la moindre occasion de courant d'air... avec toujours une espèce de sentiment de honte d'être comme ça... avec tous ces gens autour de moi à me rappeler à chaque rhume, à chaque angine : " tu es fragile quand même hein ?", avec cet air compatissant, que je prennais plus pour autre chose que de la vrai compassion... et aujourd'hui, je sais que je ne suis pas plus fragile que d'autres, voir moins finalement... j'en prend plein la tronche toute l'année, et pourtant, si j'étais aussi fragile que ça, je serais au lit 24h/24, et toute l'année... et aujourd'hui, quand on me dit cela, sous le coup de l'habitude, je rétorque, avec orgueil finalement, je le confesse bien volontier, de tenter de faire tous les jours, ces 120 bornes/jour par tout temps ... et j'entend ensuite souvent, parfois, un murmure, celui de quelqu'un embarrassé, conscient d'avoir énoncé une bêtise...
...
... Cela passe aussi par un soir au ciel plutôt clean, un brin délavé, avec une route qui sèche son asphalte, heureuse de pouvoir livrer aux motards un ruban propre et sec... avec à la clé, une sorte de bien être, emmitouflé, ramassé sur mon sportster, le reste de soleil sur le visage, à pouvoir regarder un bout d'horizon, et sentir les odeurs environnantes, par exemple un cigare en suivant une voiture fenêtre conducteur légèrement baissée, une odeur de gateau en passant auprès de quelques fabriques alimentaires, ou aussi bien un "potofeu" (lol), et encore l'odeur des champs qui remontent avec l'humidité du soir, ou enfin, ... tout autre odeur nauséabonde livrée par l'homme dans cette bagnole devant (il a du mourir au volant le mec !! ahahaha !!) ... sisi, c'est vrai !!
... cela continue au travers ces couchers de soleil, toujours par ce même temps dégagé, rares ces jours-ci... avec le vol d'oiseaux groupés qui passent au dessus des champs... avec cette tranquilité imaginée dans les fermes avoisinantes... et avec l'envie naissante d'un bon feu en rentrant...
... cela pourrait se terminer par la certitude qu'être motard, malgré tous les désagréments dus aux intempéries actuelles, le gel, la pluie en cascade, le vent en bourrasques violentes qui tentent de nous mettre à terre, par surprise... et j'en passe ... d'être entier, d'être présent dans ce monde, car les sentiments perçus à ces moments là sont tellement pleins, presque violents, à se sentir lié à la nature, avec la sensation de se mesurer à elle, et d'être là à résister, et à s'endurcir... j'ai toujours été chétif étant petit, fragile, malade à la moindre occasion de courant d'air... avec toujours une espèce de sentiment de honte d'être comme ça... avec tous ces gens autour de moi à me rappeler à chaque rhume, à chaque angine : " tu es fragile quand même hein ?", avec cet air compatissant, que je prennais plus pour autre chose que de la vrai compassion... et aujourd'hui, je sais que je ne suis pas plus fragile que d'autres, voir moins finalement... j'en prend plein la tronche toute l'année, et pourtant, si j'étais aussi fragile que ça, je serais au lit 24h/24, et toute l'année... et aujourd'hui, quand on me dit cela, sous le coup de l'habitude, je rétorque, avec orgueil finalement, je le confesse bien volontier, de tenter de faire tous les jours, ces 120 bornes/jour par tout temps ... et j'entend ensuite souvent, parfois, un murmure, celui de quelqu'un embarrassé, conscient d'avoir énoncé une bêtise...
...
2 commentaires:
Plein la tronche... de vie :)
Ton anecdote est un poème, sourire à la lecture.
merci merci :)
Enregistrer un commentaire
Abonnement Publier les commentaires [Atom]
<< Accueil